Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Olivier Lepic est avec nous, chercheur associé à la Fondation de la Recherche Stratégique.
- Olivier Lepic, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, ça fait longtemps qu'on ne s'était pas eu.
- Nous avions réalisé ensemble de nombreuses interviews sur RMC.
- Je suis content de vous accueillir sur Sud Radio.
- Le prix Nobel de la paix a été décerné hier au Nyon Idankyo.
- Est-ce que je prononce bien ? Non ? Non, pas tellement, mais ce n'est pas grave.
- Groupe japonais de survivants de la bombe atomique d'Hiroshima et Nagasaki.
- Je rappelle les bombardements américains sur ces deux villes japonaises, les 6 et 9 août 1945, qui ont fait 214 000 morts et précipitaires.
- Et je ne parle pas des survivants estropiés ou des survivants qui ont mal vécu, très mal vécu la suite.
- Ça a précipité la capitulation du Japon, ainsi que la fin de la Seconde Guerre mondiale.
- Bien, le prix Nobel de la paix est décerné à ce groupe japonais de survivants.
- Ce groupe qui demande, qui demande, qui exige de la part des gouvernements l'objectif d'une planète débarrassée de ses armes de destruction massive.
- Mais je vous pose la question, est-ce que la bombe nucléaire n'est pas justement le meilleur moyen de se défendre ? Alors oui, dans une certaine mesure, on peut affirmer que l'apparition de l'arme nucléaire après la Seconde Guerre mondiale a permis une certaine stabilisation et une période relativement, relativement, parce qu'il y a eu quand même un certain nombre de conflits, mais pas de conflits entre les grandes puissances nucléaires, puisque effectivement, la notion de dissuasion nucléaire et la capacité, je dirais, d'autodestruction réciproque des belligérants a fait que, eh bien, pendant une certaine période, qui peut être d'ailleurs en train de toucher à sa fin, eh bien l'arme nucléaire a été un facteur de stabilité plus qu'un facteur de guerre.
- Vous venez de dire, pendant une certaine période, qui est peut-être en train de toucher à sa fin, de toucher à sa fin, c'était une arme de dissuasion et non pas une arme de guerre.
- Vous pensez qu'aujourd'hui, le monde est en équilibre, instable, avec la possibilité qu'un pays ou qu'un dirigeant, tout à coup, utilise l'arme nucléaire ? Alors, je pense que ce prix n'arrive pas à un moment...
- Par hasard.
- L'Académie Nobel est dans son rôle.
- Elle a déjà décerné en 2017, à un collectif, un collectif d'ONG qui milite contre la disparition des armes nucléaires, ce prix.
- Mais effectivement, il arrive, et d'ailleurs on l'a vu dans les discours hier, que les récipiendaires ont stigmatisé notamment l'attitude de la Russie et de M. Vladimir Poutine, qui depuis le début du conflit en Ukraine, agitent de manière assez régulière le spectre d'utilisation de l'arme nucléaire, cette fois-ci pas dans un cadre de dissuasion, mais dans un cadre tactique, de théâtre.
- Et effectivement, on constate...
- On constate, de part ces gesticulations, je pense que M. Poutine n'utilisera pas l'arme nucléaire, mais...
Transcription générée par IA