Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h-20, Cyril Chabanier, président de la CFTC, notre invité ce matin, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, Cyril Chabanier.
- C'est rare, et il faut le noter, « tous ensemble », je dis bien « tous ensemble », c'est un slogan de Manif, ça, « tous ensemble ».
- Le MEDEF, mais oui, c'est pour ça que je l'emploie, le MEDEF.
- C'est vrai.
- Le MEDEF, qui est le patronat, la CPME, patronat aussi, mais entreprise plus petite, l'UDEP, c'est l'artisanat, la CFDT, FO, la CFE-CGC et votre syndicat, la CFDC, vont vous associer tous, la CGT n'est pas impliquée, pour signer un communiqué qui a été adressé à l'AFP et qui s'adresse à tous les Français, mais surtout qui s'adresse aux responsables politiques.
- Que demander ? Que demandez-vous ? Vous demandez de la stabilité et de la sérénité aux politiques.
- Expliquez-nous, Cyril Chabanier.
- Oui, on demande de la stabilité et de la sérénité parce que nous sommes dans une situation extrêmement difficile.
- Nous avons un nombre de défaillances d'entreprises qui a des chiffres records, plus de 66 000.
- Nous avons des investissements qui s'arrêtent.
- Nous avons des plans de licenciement dans les entreprises qui sont très, très, très importants.
- Et on se rend compte que nous avons des investissements qui s'arrêtent.
- On se rend compte que face à cette situation qui est grave et qui est compliquée à la fois pour les entreprises et pour les salariés, on a un gouvernement, mais des politiques au sens large qui ne sont pas à la hauteur, pas de stabilité, d'émotions de censure qui tombent et qui pourraient retomber rapidement.
- Et cette instabilité aggrave la situation.
- Et nous, on demande collectivement de dire qu'on a besoin de stabilité, on a besoin de dialogue, on a besoin de compromis.
- On a besoin de pouvoir faire un budget, de pouvoir avoir des interlocuteurs et prendre des décisions.
- Et le pays ne pourra pas avancer sans compromis.
- Le compromis, ce n'est pas d'être d'accord tous sur tous les sujets, mais c'est d'être au moins capable de discuter, de sortir quelques grands sujets, quelques grandes propositions et d'avancer ensemble.
- Sauf que le compromis aujourd'hui dans les politiques, on dirait plus que c'est synonyme de compromission, ce qui devient un véritable problème.
- Ça me fait plaisir de vous entendre parce que vous êtes la voix de très, nombreux salariés et vous êtes dans ce communiqué aussi la voix de très nombreux petits patrons. Vous savez qu'ici, sur Sud Radio, je défends et je défendrai toujours et l'artisanat et les petits patrons, les petites entreprises.
- J'oublie les très grandes multinationales qui finalement se moquent un peu de ce qui se passe à l'intérieur de la France parce qu'elles sont concernées par la situation mondiale. Elles sont mondialisées.
- Mais je parle des petites entreprises et je parle des salariés, de toutes celles et ceux qui travaillent dans ces petites entreprises.
- Les projets d'investissement sont gelés. Les trésoreries, on ne sait...
Transcription générée par IA