Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous, l'homme qui valait 54 milliards d'euros.
- Bonjour Bruno Bonnel.
- Bonjour.
- C'est un peu réducteur ce que je viens de dire, Bruno Bonnel, mais vous êtes un ancien député, vous avez été chargé de l'investissement du plan France 2030.
- C'est un plan qui avait été annoncé en octobre 2021 par Emmanuel Macron.
- 54 milliards d'euros à distribuer, à investir, je préfère le mot, on est bien d'accord.
- Où est-ce que vous en êtes de ces 54 milliards d'euros ? On a déjà engagé 38 milliards sur les 54, à travers 5000 projets sur toute la France, la France hexagonale et celle des Outre-mer, des projets d'innovation, des projets de création d'entreprises, de construction d'usines.
- C'est-à-dire que vous allez dans les provinces, dans les départements, vous allez rencontrer des chefs d'entreprise, vous allez rencontrer des élus, là on vous demande de l'argent ? On vous dit on a besoin d'argent pour investir, pour faire avancer la France, et vous, en fonction de quels critères, vous distribuez cet argent ? Alors quand le président de la République a annoncé France 2030, il a fixé des objectifs.
- Par exemple, on veut que la France soit indépendante sur le plan de l'énergie nucléaire, sur les petits réacteurs, il faut faire un petit réacteur.
- Il faut faire un lanceur de fusée pour être indépendant sur le plan de l'espace, il faut réussir à faire 2 millions de véhicules électriques en France.
- Vous voyez, ça me rappelle un peu la France des années 70, si on n'avait pas lancé les TGV, si on n'avait pas dit on veut l'énergie nucléaire, etc.
- 30 ans plus tard, on n'en serait pas là.
- Donc là, l'idée, c'est que nous, nous travaillons pour les générations futures.
- C'est-à-dire que c'est pas je bouche les trous de trésorerie à court terme des entreprises, je ne fais pas juste sauver des emplois, je crée des emplois, je crée une dynamique.
- Et à côté de ça, je m'aperçois que le pays attend que ça.
- Je vois des chefs d'entreprise heureux.
- Mais Bruno...
- Bonnel, j'entends partout dire le pays est à l'arrêt, le pays, c'est la catastrophe.
- Vous n'entendez pas ça sur le terrain ? Absolument pas.
- J'entends sur le terrain des chefs d'entreprise qui nous disent si on trouvait plus de jeunes pour bosser dans nos usines, on irait plus loin.
- On a des marchés, il faut nous aider à les développer.
- D'où d'ailleurs, dans France 2030, 2 milliards pour la formation.
- 1 million de postes dans l'hydrogène, le nucléaire, la nouvelle agriculture, la bioproduction.
- Autant de secteurs où la France est en pâle, la France est en pointe.
- Moi, je n'ai qu'une désolation.
- On dirait qu'il n'y a que l'État qui fait confiance à la France.
- On dirait que le capital privé, il n'est pas là.
- Donc, on se substitue.
- Donc, l'État arrive en disant mais nous, on est prêts à vous aider.
- C'est-à-dire que le chef d'entreprise qui cherche de l'argent...
Transcription générée par IA