Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes donc avec Xavier Iacovelli qui est sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine.
- Xavier Iacovelli, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous.
- Xavier Iacovelli, le sentiment de submersion migratoire, vous l'avez ce sentiment ou pas ? Les Français l'ont ou pas ? Écoutez, moi je ne pense pas qu'aujourd'hui on ait ce sentiment-là.
- C'est un sujet que je pense à un mot maladroit du Premier ministre.
- En tout cas, ce n'est pas celui que nous nous partageons au sein de Renaissance et encore moins au sein de Territoires de Progrès dont j'ai le plaisir de présider la destinée depuis samedi.
- Depuis samedi, je sais.
- Et c'est la raison pour laquelle je vous posais la question.
- Xavier Iacovelli, Territoires de Progrès, c'est plutôt l'aile gauche de la Macronie.
- Mais dites-moi, Xavier Iacovelli, est-ce que ça méritait, de la part des socialistes, la suspension des négociations sur le budget ? Vous savez, moi je connais bien les socialistes.
- Je pense que c'est aussi un moyen pour eux de faire de la surenchère pour obtenir des éléments supplémentaires dans le cadre du budget.
- Donc effectivement, je pense que ce mot était malheureux, cette phrase était malheureuse de la part du Premier ministre.
- Et ça risque du coup de nous obliger, on va dire, à donner des gages supplémentaires aux socialistes.
- Donc je pense qu'on n'en avait pas besoin à l'heure actuelle et à l'heure du budget qui est quand même catastrophique.
- C'est catastrophique aujourd'hui pour notre pays, les finances publiques.
- Et donc oui, je pense que c'est de la surenchère de la part des socialistes.
- Mais je pense qu'in fine, on arrivera à trouver un accord.
- C'est une erreur du Premier ministre.
- Oui, je pense que ce n'était pas une phrase heureuse, qui n'a rien à voir avec ce que pensent les Français.
- Et surtout, aujourd'hui, emprunter une phrase de l'extrême droite, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment la bonne solution.
- Bien, Xavier Iacovelli, on va parler d'autres choses.
- Je reçois d'ailleurs, entre parenthèses, je reçois Philippe Brun tout à l'heure, à 8h30, il est député socialiste.
- Et c'est lui qui négocie, entre autres, avec les socialistes et le gouvernement.
- Et c'est lui qui va siéger pour les socialistes à la CMP, la fameuse commission mixte paritaire, qui débutera demain matin.
- Vous n'y êtes pas, vous, dans la CMP, Xavier Iacovelli ? Non, moi, je suis vice-président de la commission des affaires sociales.
- Donc, je ne m'occupe pas de la CMP, de la commission des finances.
- Bon, Xavier Iacovelli, parlons de toute autre chose, de cette proposition de loi que vous allez déposer d'ici le mois d'avril.
- Je m'explique, je m'explique.
- Vous proposez que chaque enfant puisse, à partir de sa majorité jusqu'à ses 30 ans, se désolidariser de façon irrévocable de ses parents.
- Pourquoi ? Eh bien, parce que beaucoup d'adultes en France, maltraités par leurs parents pendant l'enfance, à cause de l'alcoolisme, ce sont des enfants qui ont...
Transcription générée par IA