Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Dans un instant, nous allons revenir avec Jean-François Aquili dans son édito politique sur ce qu'a dit, évidemment, Trump cette nuit, les conséquences.
- Et Emmanuel Macron qui a décidé de s'adresser aux Français ce soir à 20h. Nous allons voir ça ensemble dans un instant.
- Avant ça, donc, retour sur ce que je disais. Plusieurs agressions et fusillades à Vignon.
- Résultat, les chauffeurs de bus et de tramway ont décidé de ne plus desservir certains quartiers.
- Nous sommes donc avec André Saliba, conducteur délégué syndical FO au sein des transports en commun du Grand Avignon en Riso.
- Rebonjour à vous, André Saliba.
- Rebonjour.
- Donc, vous avez décidé de ne plus desservir, c'est ça, certains quartiers parce qu'il y a trop de dangers ? Oui, effectivement. On a décidé, donc, lundi après-midi, suite à la fusillade, qu'il y a eu dimanche après-midi et sur les coups de 17h, de ne plus desservir, malheureusement pour les usagers, bien entendu, c'est ceux qui payent l'addition, encore une fois, de ne plus desservir la Rocade, le quartier de la Barbière et le Terminus Seychamans.
- Là où se sont passées les fusillades.
- Trois fusillades en une dizaine de jours, c'est ça. Alors, pas à l'intérieur des bus ou des tramways, mais, par exemple, c'était un arrêt de la triade, un arrêt d'un tram, quoi.
- C'est la première fusillade qui s'est déroulée à la Barbière. C'était sur l'arrêt du tram à la Barbière, oui.
- Et sur celle de dimanche, c'était entre l'arrêt de la triade et des Olivades.
- Le conducteur s'est conduit en aéroport parce qu'en fin de compte, il a grillé tous les feux pour pouvoir échapper aux balles, quoi, en fait.
- Oui, parce qu'il y avait du monde, évidemment. Il transportait pas mal de monde.
- Et les tirs allaient aussi en direction du... Là, c'était le tram ou c'était le bus ? Le tram ? C'était le tram, oui.
- Et les tirs allaient en direction du tram ? Ben oui, oui.
- Ça tire à tout va.
- Sur les façades.
- Sur les voitures, sur les... En fin de compte, voilà, c'est...
- C'est quoi ? C'est du règlement de compte entre dealers ? Je suppose, mais voilà, il n'y a que les forces de l'ordre qui peuvent vous le dire.
- Oui, oui, oui. Bon, ça ressemble à ça. C'est ce qu'on voit dans l'enquête, en tout cas, quoi.
- Parce que... Alors, qu'est-ce que vous demandez, vous, maintenant ? Ben, nous, ce qu'on demande, c'est qu'on nous garantisse notre sécurité.
- Que les pouvoirs publics nous garantissent la sécurité sur le réseau.
- On ne peut pas se permettre, le matin, de se lever, d'aller conduire notre bus et de ne pas rentrer le soir, quoi.
- Voilà, c'est ça.
- Oui, oui.
- On en est là, aujourd'hui.
- Oui, oui, oui.
- Donc, on ne va pas jouer à la roulette russe pour exercer notre métier.
- Mais quelle protection vous pouvez avoir, alors, du coup ? Ça, c'est au pouvoir public d'envisager.
- C'est notre protection. Je ne sais pas.
- Nous, notre métier, c'est de conduire.
- Après, tout ce qui relève de la sécurité, je pense que c'est le régalien qui doit s'en charger.
- Et là, vous êtes en discussion avec qui ? Ou, en tout cas, au niveau d'Horizo, du Grand Avignon-Horizo, avec les forces de l'ordre, avec la municipalité ? Aujourd'hui, à l'heure actuelle, on est dans l'attente d'avoir une réunion avec la préfecture, pour qu'ils nous garantissent, effectivement, qu'on puisse rouler en toute tranquillité et qu'il ne se passe rien, quoi.
- Oui, oui, oui.
- C'est la...
- Rien, bien entendu.
- La sécurité à 100 %, on le sait très bien.
- Il ne faut pas être naïf non plus.
- On ne l'aura jamais.
- Mais bon, on ne peut pas le quantifier en pourcentage.
- Mais voilà.
- Qu'on puisse, le matin, prendre notre volant et ne pas rouler à la boule à l'estomac, quoi.
- Oui, oui, bien sûr, bien sûr.
- Donc, en attendant, vous ne desservez pas certains quartiers, hein ? En attendant d'avoir des solutions, des réponses, quoi.
- Oui, enfin, voilà, on a mis partiellement un réseau qu'on adapte à la situation.
- Oui, oui, c'est ça.
- Vous avez senti quand cette dégradation des...
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