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Par avec Julie Marty Pichon

Crèches privées : un livre enquête secoue le secteur


Un nouveau livre enquête du journaliste Victor Castanet dénonce des dérives dans des crèches privées
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Les crèches privées, est-ce que nos enfants sont mal accueillis ? Nous sommes avec Julie Martipichon qui est membre du collectif Pas de bébé à la consigne.
- Bonjour, merci d'être avec nous.
- Il y a ce nouveau livre du journaliste Victor Castaner publié aujourd'hui, Les Ogres chez Flammarion qui dénonce les dérives dans les crèches privées.
- Alors je voudrais tout de suite que nous précisions les choses.
- Tout ne va pas toujours mal dans les crèches privées, on est bien d'accord ? Non, tout ne va pas toujours mal, quelle que soit la crèche d'ailleurs, quel que soit le mode d'accueil, heureusement.
- Les professionnels font leur possible pour faire au mieux et pour accueillir les enfants et les familles.
- Et c'est le système dont on parle et dans lequel nous sommes qui est critiqué, pas les professionnels qui travaillent évidemment.
- Alors il y a les crèches publiques et les crèches privées, on est bien d'accord.
- Les crèches privées sont confiées à des sociétés privées qui gèrent ces crèches.
- C'est comme ça que ça fonctionne.
- Qui confie ? Ces crèches à le soin de garder les enfants à des sociétés privées, ce sont les mairies, les collectivités locales, c'est bien cela ? Oui.
- Bien.
- Et parfois, les mairies, les collectivités locales, ne sont pas très regardantes sur l'entreprise qui va s'occuper de nos enfants.
- Disons qu'elles ont mis en place des délégations de services publics depuis un petit moment maintenant et souvent dans les appels d'offres, le critère le plus prépondérant c'est le prix.
- Et comme c'est un secteur qui est soumis à concurrence, parce que c'est les lois du marché qui s'imposent depuis une bonne dizaine d'années, quinzaine d'années maintenant, quand on n'a pas forcément les moyens dans sa collectivité ou quand on n'est pas suffisamment formé sur ce que sont les enjeux de la petite enfance ou qu'on ne veut pas s'occuper de cette situation parce que c'est assez technique, on délègue et on prend au mieux aux offrants.
- Et malheureusement, on sait aujourd'hui que la place à 3 000, 4 000, 5 000 euros, ça ne peut pas fonctionner.
- Une place de crèche à l'année, ça coûte entre 10 000 et 13 000 euros.
- Donc forcément, il y a un problème.
- Ça coûte entre 10 000 et 13 000 euros à la collectivité ? Oui.
- De façon générale, à l'ensemble des financeurs.
- Et évidemment, les parents, eux, paient une partie de cette somme.
- Oui, ils paient une partie en fonction de leurs revenus et de la composition de leur famille.
- Ça, c'est quelque chose qui est national et c'est partout en France.
- Bien. Alors, encore une fois, je ne veux pas inquiéter les parents, mais comment faire ? Je me mets à la place des parents.
- Comment faire pour savoir si la crèche à laquelle on confie son enfant est une crèche de qualité ? Il faut dialoguer.
- Il faut pouvoir discuter avec les professionnels le matin quand...

Transcription générée par IA

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