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A Dijon, "l'acte d'un déséquilibré et non terroriste"

Par Christelle Monteagudo

Il ne s'agit pas d'un attentat terroriste". Lors d'une conférence de presse tenue en début d'après-midi, la procureure de Dijon, Marie-Christine Tarare est revenue sur les événements qui ont touché la ville de Dijon, dimanche soir. 13 personnes ont été délibérément renversées par une voiture, conduite par un homme âgé de 40 ans. Cet homme, né à Strasbourg a fait 157 séjours en hôpital psychiatrique en 10 ans.

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Au lendemain du drame, l'enquête s'oriente vers un acte isolé, commis par "un malade mental", comme l'a souligné la procureure de Dijon, Marie-Christine Tarare en début d'après-midi.

"Une bouffée d'empathie pour les enfants de Tchétchénie"

Selon les premiers propos adressés aux enquêteurs, cet employé dans une entreprise de flockage sur vêtements, l'homme a voulu "s'en prendre au peuple français" à cause "d'une bouffée d'empathie pour les enfants de Tchétchénie". Ses motivations restent floues et peu cohérentes, a toutefois noté la procureure.L'homme a également précisé qu'il n'avait pas agi pour des raisons religieuses. En prononçant, "Allahou Akbar", il a voulu "annihiler tout esprit critique" et "se donner du courage", a également expliqué la parquetière. En tout cas, cet employé n'avait pas eu une attitude étrange qui aurait pu attirer l'attention. L'enquête auprès de son employeur et de son entourage devra déterminer si l'homme avait récemment eu un comportement à risque ou tenu des propos dérangeants. À son domicile, aucun élément en lien avec une islamisation radicale n'a été retrouvé.

Un passé psychiatrique lourd

Concernant son profil, Marie-Christine Tarare a confirmé que l'homme, ancien toxicomane, était régulièrement soigné en hôpital psychiatrique. Il a fait pas moins de 157 séjours entre 2001 et 2014."Il est atteint d'une psychose à délire mystique. Il a un passé psychiatrique lourd et ancien", a-t-elle affirmé.

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