Au lendemain de l'arrestation de 3 personnes de la famille Villemin dans le cadre de l'enquête sur la mort du petit Gregory en 1984, le procureur général de Dijon Jean-Jacques Bosc, a indiqué, en conférence de presse, que "plusieurs personnes (avaient) concouru à la réalisation du crime".
"Quelques jours avant le passage à l'acte, des repérages et surveillances ont été réalisés, opérés par un homme portant une moustache et quelques fois accompagné d'une femme", a-t-il ainsi précisé devant la presse, ajoutant que l'enquête s'orientait désormais vers la vérification des emplois du temps des personnes suspectées, qui sont actuellement en garde à vue. Ces dernières ont par ailleurs invoqué leur droit au silence, selon Jean-Jacques Bosc, lequel a également déclaré que rien ne permettait pour l'instant de savoir qui était réellement 'auteur" de ce crime qui alimente la chronique judiciaire depuis plus de 30 ans.
#Grégory "Plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime" déclare J-J Bosc ; "il y a eu des repérages les jours avant le crime" pic.twitter.com/MfC7FaFsOw
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Affaire #Grégory Les gardés à vue "invoquent le droit au silence" explique le procureur général de la cour d'appel de Dijon pic.twitter.com/CApiPbHETP
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