Alors que les enquêteurs continuent de rechercher les restes des corps de la famille Troadec, Me Cécile de Oliveira s'est exprimée sur "l'état de choc majeur" de ses clientes, la mère et les deux sœurs de Brigitte Troadec qui "ne peuvent pas envisager une sépulture". "On est dans une situation qui est absolument horrible pour la famille. Une situation où, malheureusement, on doit affronter psychologiquement la mort ses proches, et où l’administration ne peut pas les déclarer morts", a confié l'avocate au micro du Grand Matin Sud Radio.
"Mes clientes n'auront pas le corps de leurs proches avant des semaines"
Me.De Oliveira, avocate parties civiles #Troadec#GdMatinSudRadio— Sud Radio (@sudradio) March 10, 2017
Interrogée sur le mobile du meurtre - des lingots d'or qu'aurait voulu récupérer Hubert Caouissin la nuit du quadruple meurtre - Me Cécile de Oliveira a dit ne pas savoir "s'ils ont existé ou non". L'avocate parle "d'une accusation mensongère et obsédante" dont Pascal et Brigitte Troadec "souffraient".
"Il y a eu des menaces préalables d’Hubert Caouissin", a-t-elle déclaré, "manifestement c’est un homme dont l’agressivité ne peut pas être maîtrisée et qui n’entend pas raison quand il a une obsession agressive". Selon Me Cécile de Oliveira, la famille Troadec était déjà allé à la gendarmerie pour dire qu'ils "n'en pouvaient plus d'être accusés à tort" et "qu'ils ne comprenaient pas" cette histoire.