L'individidu qui a tenté de mettre le feu à la mairie d'Angoulême a été neutralisé par la police municipale, son pronostic vital est engagé. Mis à part le suspect, aucune personne n'a été blessée.
Angoulême : "Cela a été extrêmement rapide"
Muni d'un bidon d'essence, l'individu s'est introduit dans le bâtiment et s'est dirigé vers le bureau des élus pour y déverser le liquide inflammable. "Le personnel est extrêmement choqué, confie Xavier Bonnefont, maire d'Angoulême (Charente). La journée va encore être compliquée. Nous nous préparons à mettre en place tout un dispositif, autant que nécessaire, pour accompagner nos agents."
Le suspect a été neutralisé par les forces de police après que des employés de la mairie ont donné l'alerte. Les agents de la police municipale ont pu intervenir rapidement, mais ont dû faire usage d'une arme à feu pour arrêter l'incendiaire. "Cela a duré moins d’une demi heure, mais le temps peut paraître long dans une telle situation. Les choses sont encore confuses dans le récit des uns et des autres hier soir. Cela a été extrêmement rapide."
Attaque à Angoulême : "Au moins 4 bureaux sont totalement calcinés. On est passés à côté du pire (...) Je salue la qualité de notre police municipale" déclare @xavierbonnefont, maire d'Angoulême #GrandMatinhttps://t.co/wAXM2Ot99z pic.twitter.com/ebxrXJ27Bc
— Sud Radio (@SudRadio) August 22, 2024
Passés à deux doigts d'un drame
"Cet homme n’a rien dit. C’est ce qui est le plus incompréhensible, étonnant et inquiétant, estime déverser le liquide inflammable, confie Xavier Bonnefont, maire d'Angoulême (Charente). Il est arrivé au niveau du service du bureau des élus et a été interpellé par des assistantes. Il ne leur a adressé aucun mot, seulement des regards noirs. C’est là qu’il s’est mis à déverser de l’essence dans le bureau, y compris sur une de nos assistantes administratives. L’incendie a clairement pris dans les murs de l’hôtel de ville. Au moins quatre bureaux sont totalement brûlés."
La police municipale est intervenue très rapidement. "J’ai eu nos agents qui m’ont raconté être face à un homme qui ne répondait pas à leurs injonctions. Visiblement, il ne stoppait pas malgré l’utilisation des bâtons. C’est quelqu’un d'assez massif, également équipé d’une chaîne qu’il a utilisé contre nos agents. Ils ont été obligés d’utiliser leur arme, ne serait-ce que pour protéger un collègue qui était au milieu de l’essence. Nous sommes passés à côté du pire, cela aurait pu être dramatique, beaucoup plus grave."
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