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Attaque au couteau à Nantes : le choc pour les parents d’élèves  

Au lendemain d'une attaque au couteau dans un établissement privé de Nantes, élèves et parents d'élèves sont sous le choc...

Nantes
Des policiers municipaux parlent à des élèves et des parents devant le lycée de Nantes où une lycéenne a été tuée et trois autres blessés à coups de couteau par un élève, le 24 avril 2025 (Loic VENANCE - AFP)

Un lycéen de 16 ans est entré dans son lycée à Nantes avec deux couteaux, et a frappé des camarades. Une jeune fille est morte, trois autres jeunes ont été blessés dont un grièvement.

Nantes : "Il n’y a pas pire que de perdre un enfant"

Les parents d’élèves sont sous le choc. "C’est effroyable. La crainte de tous les parents est qu’il se passe quelque chose à l’école, réagit Laurent Zameczkowski, vice-président et porte-parole de la fédération des Parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP). Personne ne peut être serein au travail s’il n’est pas sûr que ses enfants sont en sécurité. Là, tout d’un coup, on se retrouve avec cette nouvelle situation. C’est extrêmement anxiogène."

"Je pense aux familles des victimes. Il n’y a pas pire que de perdre un enfant, encore plus dans de telles conditions. Et aux autres parents, qui ont récupéré leurs enfants. Comment les rassurer, leur expliquer, alors que l’on est totalement bouleversés ?"

Un suivi de la santé mentale

Mais alors que ses camarades de classe l’estimaient étrange dans son comportement, et au vu de son manifeste envoyé par mail, est-on assez attentif à la santé mentale des enfants ? "Pas du tout ! On aurait très bien pu repérer un élève qui n’était pas bien." Un sénateur a proposé d’autoriser de fouiller les sacs à l’entrée des établissements. "Cette proposition de Laurent Lafon va dans le bon sens, mais pour cela, il faut du personnel. Quand vous avez deux personnes pour 2500 élèves qui rentrent, vous leur demandez de venir deux heures avant les cours ?"

"On a besoin d’effectifs pour prévenir les situations de façon précoce, estime Laurent Zameczkowski, vice-président et porte-parole de la PEEP. Le vrai problème aujourd’hui est qu’il y a un manque de moyens crucial pour pouvoir encadrer les jeunes, discuter avec eux. Mais aussi pour le suivi de la santé mentale, pour les accompagner post-covid. Les séquelles sont terribles."

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