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Attentat à Bruxelles : "Malheureusement un cas classique"

Par Jean Baptiste Giraud

Un Tunisien de 45 ans en situation irrégulière a froidement abattu des supporters Suédois dans les rues de Bruxelles.

À Bruxelles, un homme d’origine tunisienne tue au moins deux personnes au fusil automatique. Le parquet antiterroriste a été saisi.

Bruxelles : des supporters suédois ciblés

"Vers 19h15, un homme a ouvert le feu sur des Suédois qui descendaient d’un taxi, dans le nord du centre de Bruxelles, explique Claude Moniquet, président du Centre européen pour le renseignement stratégique et la sécurité,  ancien agent de la DGSE. L’un est décédé sur le coup, l’autre à l’arrivée des secours. Un troisième a été blessé, mais ses jours ne sont pas en danger."

"Ils avaient été repérés comme Suédois parce qu’ils portaient des maillots de supporters. En effet, il y avait un match Suède-Belgique. L’individu a revendiqué avoir tué des Suédois pour venger le prophète, faisant sans doute allusion à des profanations du Coran à Stockholm il y a quelques mois."

 

Un niveau de menace sous-estimé

Quel est son profil ? "Malheureusement, nous sommes dans un cas classique : un Tunisien d’environ 45 ans, ex candidat réfugié débouté, et donc en séjour illégal, constate Claude Moniquet, président du CERSS. Il n’a jamais fait l’objet d’éloignement du territoire. Il est connu pour sa radicalisation et pour des faits de violence. Dans sa vidéo, il fait allusion à l’État Islamique et à la mort d’enfants palestiniens."

La Belgique est au cœur des attaques terroristes en Europe. Où en était le niveau de surveillance ? "L’Ocam, Organisme central d’analyse de la menace, coordonne l’action des services de renseignement et tient des fichiers de suspects. Mais la Belgique n’avait pas jugé utile de relever le niveau de menace, ne voyant pas de trace de menace imminente. Nouvelle erreur ce matin : les autorités flamandes ont fermé les écoles de Bruxelles, pas les autorités francophones. Or on peut penser qu’après avoir tué des Suédois, l’homme pourrait être inspiré par ce qui s’est passé à Arras."

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