Au lendemain du suicide de Maggy Biskupski, présidente de l'association Policiers en colère, Aurélie, membre de l'association Femmes de forces de l'ordre en colère, a fait part de son émotion et de sa colère.
"Je devais monter chez elle pour une action sur Paris. J’ai encore eu des messages cette semaine. Tout allait bien. Rien ne laissait paraître ce drame. C’est le suicide de trop pour moi. Je suis anéantie. La police nationale est anéantie. Je n’aurais jamais cru qu’elle, aussi forte qu’elle était, avec la hargne qu’elle mettait dans son mouvement, le courage, tous les coups qu’elle encaissait, par la hiérarchie, par son gouvernement, par une certaine presse comme on l’a vu dans Le Point il n’y a pas longtemps… J’espère que là-haut, ils vont en prendre note. Il ne faut pas faire de vague, il ne faut rien dire dans ce pays, il ne faut rien dénoncer. La police nationale doit se tenir droite, baisser les yeux et tout accepter. Merci au devoir de réserve qui sert bien ce gouvernement. On en est à 76 suicides depuis le début de l’année. Je ne sais pas si les gens se rendent compte, si le gouvernement se rend compte..."
Propos recueillis par Félix Mathieu pour Sud Radio