Un homme a percuté volontairement en voiture un fourgon de la gendarmerie, lundi après-midi sur les Champs-Élysées à Paris, sans faire de victimes, selon des sources concordantes, et la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête.
Le conducteur a été grièvement blessé tandis que son véhicule s'est embrasé lors de l'impact qui s'est produit peu avant 16h00 au niveau du rond-point de l'avenue des Champs-Élysées, ont indiqué des sources policières.
Une arme a été découverte sur le chauffeur, qui a été extrait du véhicule par les forces de l'ordre, selon des sources concordantes. A priori, "il s'agit d'un acte volontaire", a indiqué une source proche du dossier. L'individu était fiché S depuis 2015 pour son appartenance à "la mouvance islamiste radicale".
La situation est maîtrisée, il n'y a aucun blessé parmi les forces de l'ordre ni le public, a déclaré Johanna Primevert porte-parole de la préfecture de police.
Un vaste périmètre de sécurité, autour d'une berline blanche, a été mis en place, la circulation a été bloquée par les autorités et la station de métro Champs-Élysées-Clemenceau est fermée au public.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, s'est rendu sur place après l'incident. Il a indiqué que le conducteur était décédé et a évoqué une "tentative d'attentat".
#ChampsElysées : je viens de me rendre sur les lieux de l'attaque qui visait nos forces de sécurité. pic.twitter.com/9Rg7PEIJ5s
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 19 juin 2017
La préfecture de police indique que le périmètre de sécurité est toujours en place et que des opérations de déminage sont en cours.