"Il ne s'agit pas d'un tragique concours de circonstances, mais d'une négligence criminelle des fonctionnaires" de l’aéroport de Moscou, selon les conclusions rendues publiques mardi 21 octobre à la mi-journée par les enquêteurs russes.L'avion aurait percuté une déneigeuse dont le conducteur était ivre, selon les enquêteurs, sur le tarmac de l'aéroport, au décollage, ce qui aurait provoqué l'incendie d'un des moteurs puis le crash sur la piste de l'appareil.Les enquêteurs russes mettent en cause la direction de l’aéroport pour sa "négligence criminelle" et son incapacité à coordonner ses employés. Hier, ils attendaient l'arrivée des experts français du Bureau d'enquête et d'analyse de l'aviation civile, le BEA, pour ouvrir les boîtes noires de l'appareil et ainsi accéder aux dernières conversations des pilotes dans le cockpit de l'appareil incendié. Des conversations qui pourraient fournir d'importantes informations sur les raisons du crash.
De Margerie : l’accident serait “criminel”
Par La Rédaction
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’accident d’avion qui a coûté la vie, lundi 20 octobre, au patron de Total, Christophe de Margerie, serait donc “criminel”.