Deux manifestants ont été présentés à la justice, après les violences qui ont émaillé le défilé du 1er mai à Paris.
Un homme de 21 ans a été condamné à cinq mois de prison avec sursis pour violences et un autre, de 18 ans, sera jugé en juin.
Les deux avaient été placés en garde à vue lundi soir, après des affrontements avec les forces de l'ordre dans la capitale, pendant lesquels six policiers ont été blessés, dont deux grièvement.
Le plus âgé des deux n'avait jamais été condamné auparavant. Il a fait l'objet d'une comparution immédiate mardi pour avoir jeté un morceau de goudron sur les forces de l'ordre. Il est décrit comme étant "assez fragile psychologiquement". Sa condamnation à cinq mois de prison avec sursis est assortie d'une obligation d'effectuer un travail d'intérêt général.
L'autre, lui aussi sans casier judiciaire, a été relâché lundi soir pour vice de procédure, mais il a été remis en garde à vue le lendemain, pour dégradation de bien public et pour rébellion. Il a été lui aussi présenté en comparution immédiate, mais son procès a été renvoyé au 23 juin et il a été remis en liberté.
Lundi 1er mai, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé entre la place de la République et la place de la Nation à Paris. Une manifestation qui a été perturbée par des affrontements entre des individus cagoulés et les forces de l'ordre. Un des six policiers blessés avait été grièvement brûlé au visage et aux mains par l'explosion d'un cocktail molotov. Le parquet de Paris avait aussitôt ouvert une enquête de flagrance pour tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l'autorité publique. Les investigations ont été confiées à la sûreté publique. Cinq personnes avaient été interpellé, lundi soir, pour port d'arme prohibé, dégradations et violences sur les forces de l'ordre, et deux avaient été placées en garde à vue.