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Disparues de Perpignan : Jacques Rançon reconnait un second meurtre

Par La Rédaction

Mis en examen pour l'assassinat de Mokhtaria Chaïb, Jacques Rançon a avoué, dans la nuit de lundi à mardi, un nouveau meurtre commis en 1998, celui de Marie-Hélène Gonzales.

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Jacques Rancon a avoué cette nuit le meurtre de Marie-Hélène Gonzales, retrouvée mutilée en juin 1998, quelques mois après que son ADN l'a confondu dans le meurtre d'une autre "disparue de Perpignan", Mokhtaria Chaïb.Placé en garde à vue lundi après-midi au SRPJ de Perpignan, Jacques Rançon a avoué de lui-même son implication dans le meurtre de Marie-Hélène Gonzales. Sa garde à vue a été prolongée.En octobre dernier, il avait déjà reconnu être l'auteur du meurtre de Mokhtaria Chaïb, avant de se rétracter en mars, expliquant que sa confession avait été obtenue sous la pression des enquêteurs. Mais à l'époque, il avait toujours nié avoir tué Marie-Hélène Gonzales. Une première jeune fille, Tatiana Andujar, une lycéenne âgée de 17 ans, a elle aussi disparu en 1995, près de la gare, sans jamais être retrouvée. Tous ces événements ont alimenté l'affaire des "disparues de Perpignan". Mais jusqu'à aujourd'hui, aucun lien n'avait été clairement établi pouvant permettre d'étayer la théorie d'un tueur en série. Déjà condamné à huit ans de prison pour viol en 1994, le cariste-magasinier a également avoué la semaine dernière avoir agressé, en 1998, une jeune femme de 19 ans, toujours à Perpignan. Ayant reçu plusieurs coups de couteau dans le ventre, la victime avait réussi de peu à s'échapper.

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