L’attaque avait fait réapparaître le temps d’une journée le spectre des attentats ayant émaillé la France depuis Charlie Hebdo en janvier 2015. Mais ce vendredi 3 février, quatre militaires de l’opération Sentinelle évitent le pire au Carrousel du Louvre en empêchant un individu armé d’une machette de pénétrer dans l’enceinte du célèbre musée parisien. Gravement blessé par les tirs des militaires, le principal suspect, Abdallah el-Hamamy, un Égyptien de 29 ans, est aujourd’hui étroitement surveillé par les autorités dans sa chambre d’hôpital.
5000 euros envoyés à l’étranger
S’il a assuré aux enquêteurs avoir simplement souhaité dégrader des œuvres artistiques du Louvre en représailles à l’action de la France en Syrie, des zones d’ombre sur ses motivations réelles demeurent aujourd’hui. Ainsi, selon BFMTV, el-Hamamy aurait envoyé deux mandats Wester Union d’une valeur totale de 5000 euros à destination d’un autre pays européen. La thèse de la complicité prend également une ampleur supplémentaire puisqu’un ami égyptien du suspect, basé aux Émirats Arabes Unis, aurait été mis au courant de son projet. Abdallah el-Hamamy lui aurait par ailleurs demandé de vendre ses biens en lui confiant sa carte de crédit et les clés de son appartement.