7e jour d'audience au procès de Jacques Rançon devant les assises des Pyrénées-Orientales. Le tueur de la gare de Perpignan est jugé pour un double meurtre et deux tentatives de viol et meurtre.
Ce matin, la cour a examiné les faits, notamment la mort de Marie-Hélène Gonzalez. Une journée sous tension marqué par un incident rarissime, quand les frères de la victime ont voulu frapper Jacques Rançon.
Ce matin, comme prévu, le président de la cour d’assises a fait projeter les images de la découverte du corps de Marie-Hélène Gonzalez. Des images que seuls les jurés et les accusés pouvaient voir. À leurs visages, on comprend vite qu’elles sont insoutenables.
‘M. Rançon, voici donc ce qui reste de la jolie jeune fille que l’on a vu souriante tout à l’heure à l’écran’, questionne le président. L’accusé reste silencieux, bafouille quelques explications sur la façon dont il va tuer la jeune femme, la découper dans sa voiture parce qu’elle lui résistait alors que lui voulait lui faire l’amour.
En face de l’accusé, les frères de Marie-Hélène Gonzalez sont en larmes. Soudain, ils sautent par-dessus les bancs, se jettent sur le box vitré et tentent de frapper l’accusé.
Les forces de l’ordre interviennent pour stopper les deux frères. Une scène surréaliste dans une salle d’audience qui, depuis le début de ce procès, n’a que dégoût et haine pour Jacques Rançon. Procès qui doit encore durer 10 jours.
De notre envoyée spéciale, Christine Bouillot