À l’occasion du premier anniversaire de l’inondation, Éric Ménassi, maire de Trèbes, était l’invité de l’émission "C’est à la une" le 15 octobre 2019 sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"Les habitants de Trèbes font preuve d’une détermination et d’un courage exceptionnels"
"La ville se reconstruit petit à petit. Il y a beaucoup de réalisations urbaines qui sont en cours. Elles vont d’ailleurs continuer dans les mois et les années qui viennent. Et puis la ville se reconstruit psychologiquement. La commémoration est une construction du deuil qui est aussi très importante pour nous. Et je pense que la visite des ministres cet après-midi est une marque de soutien. Je rappelle que 300 familles ont été sinistrées, et 1.100 personnes ont été touchées à des degrés différents", a déclaré Éric Ménassi.
S’agissant d’une vague de départs de Trèbes, Éric Ménassi a estimé que c’étaient "des propos excessifs" et a tenu à nuancer le phénomène. "Il y a quelques personnes qui ont quitté la ville, surtout les locataires. Mais la grande majorité sont revenus et font preuve d’une détermination et d’un courage exceptionnels."
"Il reste encore beaucoup à faire aujourd’hui"
"Nous avons été victimes d’un épisode totalement imprévisible et insurmontable. Aujourd’hui notre travail avec l’État et les collectivités territoriales, c’est de faire en sorte que le risque soit réduit. Il n’y a pas de risque zéro. Par contre, nous savons que nous pouvons améliorer l’existant. Des travaux ont été engagés sur le nord de la ville pour permettre le ruissellement des eaux. Des travaux ont aussi été réalisés dans le lit du fleuve en élargissant les berges. Il reste encore beaucoup à faire aujourd’hui", a fait savoir Éric Ménassi.
Pour Éric Ménassi, les maires actuels ne pourraient pas être tenus pour seuls responsables des inondations qui peuvent avoir lieu. "L’urbanisme, c’est surtout un héritage. Les maires sont souvent les héritiers de l’urbanisation de leur cité. Aujourd’hui il n’est pas question d’expliquer ce qui aurait dû être fait. Afin de développer nos villes, il faut les maintenir en sécurité. C’est une ambition collective aujourd’hui."
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