Un homme a été arrêté et placé en garde à vue, après des accusations de séquestration par sa femme. Le mystère reste entier. Le traitement de l’affaire appelle à la plus grande prudence.
Femme séquestrée en Moselle : "Toujours être très prudent"
Le Dr Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue, spécialiste des agresseurs et des victimes, proteste au lendemain de l’annonce de cette affaire : "J’ai été frappé par la pluie de diffamation médiatique tombée sur le mari. Le procureur a déclaré, quelques heures plus tard, que la plupart des informations présentées comme véridiques se sont révélées totalement fausses. Salle de torture, cage, fractures…"
"Une fois de plus, cela prouve que, quand une affaire judiciaire commence à être médiatique, il faut faire très attention. Les informations ne sont pas du tout stabilisées. Il faut les vérifier et c’est tout le but de l’enquête judiciaire. Il ne faut pas prendre ce que disent les gens pour argent comptant. Certains disent la vérité, d’autres mentent, il faut toujours être très prudent."
🔴 📢 #Forbach : un homme en garde en vue après des accusations de séquestration portées par sa femme
🎙 "Quand on accuse des gens de choses fausses, c'est un délit, la diffamation", rappelle le Dr. Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue
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— Sud Radio (@SudRadio) August 8, 2023
Pas de fractures ni de barbarie
"Les enquêteurs sont diligentés pour entendre le mari et sa femme, pour recueillir ce qu’ils ont à dire, puis leur poser des questions plus précises et vérifier tout cela de façon matérielle, décrypte le Dr Bouchard. Les examens médicaux ont prouvé que la dame n’avait pas de fractures. L’appartement n’était pas agencé de façon barbare. Il faut s’appuyer sur la réalité des éléments de preuve."
A-t-on un expert psychiatre à ce stade de l’enquête ? "On n’est pas du tout dans les expertises psy. Il y a simplement un psy missionné juste pour constater si le gardé à vue est dans un état mental compatible avec la garde à vue. Il n’y a pas d’éléments pathologiques quant à la personne en garde à vue."
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