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Florent Boitard : "Les casseurs ayant détruit par incendie risquent 10 ans de prison"

Par La Rédaction

Florent Boitard (Chargé de mission à l'Union Syndicale des Magistrats) était ce mercredi l'invité de Véronique Jacquier dans le Grand Journal de 18h.

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Au lendemain des violences survenues en marge du défilé du 1er mai, 109 casseurs se trouvaient encore en garde à vue ce mercredi. Que risquent réellement ces militants radicaux, que l'on nomme les black blocs ? Éléments de réponse avec Florent Boitard (Chargé de mission à l'Union Syndicale des Magistrats).

"Si la destruction par incendie est commise par des personnes agissant en bande organisée, c'est 20 ans d'emprisonnement"

Invité de Véronique Jacquier dans le Grand Journal de 18h, l'intéressé a ainsi détaillé les éventuelles sanctions juridiques auxquelles se sont exposés ces casseurs. "Quand on voit les images qui ont été relayées par les médias, on a l'impression qu'il y a différentes infractions, différentes qualifications pénales, qui sont susceptibles de s'appliquer pour les actes très violents qui ont été commis", a-t-il d'abord indiqué, tout en précisant que les condamnations pouvaient varier au cas par cas, en fonction notamment de l'âge des accusés, avec une distinction entre les personnes majeures et les mineures. Pour rappel, 38 des individus appréhendés par la police sont âgés de moins de 18 ans.

"Dans les actes les plus remarquables, il y a des incendies. La destruction par incendie est une infraction qui est sévèrement punie par le code pénal, avec 10 ans d'emprisonnement. Et si l'acte est commis par des personnes agissant en bande organisée, ce qui semble être le cas, on passe de 10 ans à 20 ans d'emprisonnement", a-t-il ensuite expliqué.

"En ce qui concerne les personnes blessées, l'infraction de violence pourrait être retenue et, avec un jeu de circonstances aggravantes, cela pourrait aboutir à une peine encourue assez importante", a-t-il par ailleurs ajouté, insistant sur le fait que les images des affrontements donnaient "l'impression de voir presque toutes les circonstances aggravantes prévues par le code pénal".

>> Retrouvez l'intégralité de l'interview, disponible en podcast

 

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