Le milieu du football a basculé hier, mardi 18 novembre, dans la rubrique judiciaire, avec deux affaires distinctes. Tout d'abord, une affaire de matchs présumés truqués en Ligue 2 la saison dernière. Puis la garde à vue de dirigeants ou d'anciens dirigeants de l'OM.Cette deuxième affaire se déroule sur fond de transferts, avec l'ombre du grand banditisme. Elle porte sur les conditions du transfert d'André-Pierre Gignac, en 2010. Son passage du club de Toulouse à Marseille aurait donné lieu au versement de commissions et de rétro-commissions où apparaîtraient des "liens avec le banditisme".
Labrune, Dassier et Diouf en garde à vue
Le patron du club phocéen, Vincent Labrune (à gauche sur la photo), a été interpellé et placé en garde à vue, tout comme les anciens présidents Jean-Claude Dassier (à droite) et Pape Diouf (au centre). L’adjoint de Vincent Labrune, Philippe Pérez, devait également être entendu. Les investigations des juges ont commencé il y a deux ans.Cette affaire autour de l'OM n'est pas la seule à agiter le monde du ballon rond. La justice s'intéresse également au championnat de Ligue 2. La saison passée, le club de Nîmes est soupçonné d'avoir exercé des pressions et proposé des arrangements avec certains de ses adversaires pour éviter la rétrogradation. 8 personnes sont en garde à vue. Parmi elles, l'actuel président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad. Mais également le président de Caen, Jean-François Fortin, et l'entraîneur de Dijon, Olivier Dall'Oglio. Des perquisitions ont été menées dans les trois clubs.