En pleine crise sociale, la Guyane vit actuellement des moments difficiles. Et la situation n’est visiblement pas près de s’améliorer. Ce vendredi, un commissaire de police a été blessé par des manifestants rassemblés devant la préfecture. "On comprend vos préoccupations. On comprend vos revendications. Mais ce soir, ça part en live. Le commissaire est sérieusement blessé. Vous revendiquez la non-violence, soyez à la hauteur de vos revendications", a déclaré un policier au mégaphone, dans des propos rapportés par l’AFP. Selon un membre du collectif Pou La Gwiyann dékolé, "la foule a réussi à porter des coups" malgré le cordon de sécurité formé par les "500 frères contre la délinquance".
"C’est la faute de la France"
"C'est du foutage de gueule. Il ne faudra pas pleurer après cela. C'est de la faute de la France", avait déclaré peu avant les incidents Mikaël Mancée, un porte-parole des "500 frères", alors qu’une délégation prétendant vouloir discuter avec le préfet venait d’être éconduite. "Nous venons chercher la discussion, et on nous amène les lacrymos. Devant la préfecture, il y a beaucoup enfants. On ne peut déjà pas leur proposer d'éducation en Guyane. Est-ce qu'en plus il faut les gazer ?", s’insurge Dimitri Guard, cadre du collectif.
(Avec AFP)