16 personnes, dont les frères Nikola et Luka Karabatic, comparaissent à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour escroquerie, dans l'affaire des paris présumés truqués du match de handball entre Montpellier et Cesson-Sévigné, en 2012."Nous affirmons haut et fort depuis le début que, s'agissant de l'ensemble des joueurs, ceux qui ont parié ont été sanctionnés disciplinairement, a lancé l'avocat des frères Karabatic, Me Jean-Robert N'Guyen Phung, au micro de Sud Radio. Ça n'a rien à faire devant une juridiction pénale. Quant à Nikola Karabatic, il n'a pas parié, c'est reconnu définitivement par la fédération, et il n'a pas joué le match. Comment un tribunal, quel qu'il soit, peut-il envisager de l'inculper lors d'un match où il n'a ni parié, ni joué et qui n'a pas été truqué ?""Je suis confiant sur mon analyse juridique, a poursuivi l'avocat. Mais je suis inquiet parce que malgré tous les filtres judiciaires en place, un procureur, un juge d'instruction, au bout de 3 ans, le procès se retrouve quand même devant le tribunal alors que j'affirme qu'il est impossible. Les magistrats viennent de montrer qu'impossible n'est pas dans le vocabulaire de la justice."
Handball : "Ce procès n'a rien à faire devant une juridiction pénale"
Par Jérémy Jeantet
Pour Me Jean-Robert N'Guyen-Phung, avocat des frères Karabatic, qui comparaissent pour escroquerie devant le tribunal correctionnel de Montpellier dans l'affaire des paris truqués, il s'agit d'une affaire disciplinaire, qui "n'a rien à faire devant une juridiction pénale".