Scène d'horreur dans un lycée de Toulouse : un élève se poignarde en pleine classe. Hors de danger, il était a priori victime de harcèlement.
Une cellule d'écoute mise en place
Que sait-on de ce drame ? "Cet élève s’est asséné un coup de couteau dans la poitrine en plein cours, explique Yvan Manac’h, secrétaire académique du SNPDEN, syndicat des proviseurs, par ailleurs proviseur Lycée Clémence-Royer à Fonsorbes (Haute-Garonne). Je tiens à souligner que l’établissement a réagi très rapidement et très bien. L’élève a été très vite transporté à l’hôpital."
"Quand ce genre de chose vous arrive, vous imaginez le choc émotionnel que cela provoque, au niveau de la classe et des équipes. Une cellule d’écoute est mise en place et le rectorat a envoyé en renfort une infirmière et une assistante sociale afin de rassurer ces élèves."
Amélie Oudéa-Castéra nommée ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des JOP : "Une ministre à mi-temps, qui va être occupée par les JO, ça pose problème", s'inquiète Yvan Manac’h @snpden #GrandMatinhttps://t.co/qdtidNxDoS pic.twitter.com/QnwyGJxzwp
— Sud Radio (@SudRadio) January 12, 2024
Un jeune victime de harcèlement
Le jeune élève aurait justifié son acte dans une lettre en disant être victime de harcèlement. Est-ce difficile de lutter contre cela à l’école ? "C’est très difficile, à mesurer et à anticiper. Gabriel Attal s’était emparé de ce sujet, ce qui a du sens. Mais c’est un sujet complexe. Souvent les raisons sont hors de l’établissement, et très souvent liées aux réseaux sociaux."
"Je souhaite bon courage à Madame Oudea-Castera. Elle va avoir de gros dossiers car il y a eu beaucoup d’annonces avant son départ par son prédécesseur. Elles ne vont pas être faciles à mettre en place. Nommer quelqu’un de très occupé par les Jeux Olympiques, on se sent un peu négligé. C’est le plus gros ministère, et le quatrième ministre en 18 mois. Nommer quelqu’un à mi-temps pose problème."
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