Une semaine jour pour jour après la mort du jeune militant écologiste sur le site du barrage contesté de Sivens, dans le Tarn, plusieurs rassemblements étaient organisés partout en France. Dans le Tarn, à l'endroit même où Rémi Fraisse a été tué, mais aussi à Marseille, dans le Bas-Rhin ou encore à Paris où deux manifestations avaient lieu. Un sit-in pacifique à l'appel d'Europe Ecologie-Les Verts se tenait sur le champ de Mars et un second rassemblement se déroulait place Stalingrad, apolitique.
“Une erreur d’appréciation”
76 personnes ont été interpellées en marge du rassemblement parisien, interdit par la préfecture. 19 d'entre elles ont été placées en garde à vue. Ségolène Royal a estimé qu'il y avait eu dans ce dossier "manifestement une erreur d'appréciation" et qu'un "tel ouvrage ne serait plus possible aujourd'hui". La ministre de l'Ecologie doit recevoir demain, mardi 4 novembre, les parties prenantes du projet.