Une nouvelle fois, l'affaire Grégory a repris sa place en Une des journaux, plus de 30 ans après les faits, avec le placement en garde à vue de Murielle Bolle, mercredi, pour "complicité d'assassinat", elle qui avait accusé Bernard Laroche avant de se rétracter. Ce jeudi, elle a d'ailleurs été déferrée à Dijon devant le parquet général pour être présentée à la juge en charge de l'instruction du dossier.
Pour Serge Garde, journaliste, auteur de "Affaire Grégory, autopsie d'une enquête" (Messidor) et du documentaire "Affaire Grégory, 30 ans après", invité du Grand Matin Sud Radio, "quand on reprend tout le dossier, comme je l'ai fait, on se rend compte qu'il y a une impossibilité, pour Bernard Laroche, d'avoir fait ce qu'on lui reproche".
L'interpellation de Murielle Bolle, mercredi, ne change rien à sa conviction : "Je serai le premier étonné qu’il y ait des faits nouveaux de ce côté-là. Ce qui est incroyable et un peu effrayant, c’est que 32 ans après, on a l’impression que les gendarmes reprennent l’enquête là où ils l’ont laissée. On fait l’impasse sur le fait que les gendarmes ont été dessaisis en 1985, parce qu’ils avaient fait une enquête à charge."
Écoutez l'interview de Serge Garde, journaliste, invité du Grand Matin Sud Radio