Un immeuble s’est effondré rue de Tivoli, à Marseille, dans la nuit de 8 au 9 avril. Les secours fouillent toujours les décombres pour tenter d’y trouver un survivant. Pour l’instant, six victimes ont déjà été dégagées des ruines.
Immeuble effondré à Marseille : encore de l'espoir
Trois jours après, quelles chances de retrouver vivants les deux derniers disparus présumés ? "Quand une maison s’écroule, il peut y avoir des zones de protection, explique le Médecin-Colonel Norbert Berginiat, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Si ces gens ont été dans une poche de sécurité, la capacité d’être retrouvé vivant peut aller jusqu’à trois, quatre, cinq jours si ces personnes sont bien protégées."
"Après, ces gens ont peut-être été blessés. En fonction des blessures, les chances de retrouver les gens en bonne santé sont moindres. Par rapport à un effondrement classique, ou lors de tremblements de terre, on a vu qu’il y avait un fort dégagement de chaleur, un incendie. Cela a pu soit brûler les gens, soit intoxiquer par les dégagements de fumée."
🔴 #Marseille : quelles chances de survie sous les gravats ?
🗣️@NBerginiat "Ça peut aller jusqu’à 3, 4 ou 5 jours s'ils sont bien protégés. Cela dépend du caractère des gens. Ceux qui restent calmes dépensent moins d'énergie. Il y a encore de l'espoir"
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— Sud Radio (@SudRadio) April 11, 2023
Fouiller les ruines avec précaution
Cependant, "les chances sont peut-être diminuées, mais il y quand même un espoir de retrouver des survivants. On sait que l’on peut tenir au moins trois jours sans boire, rappelle le Médecin-Colonel Norbert Berginiat, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Les équipes des Marins-pompiers et du SDIS 13 ont travaillé de façon précautionneuse. S'il reste une victime vivante, il ne faut pas engendrer d’autres blessures."
"C’est pour cela que c’est un travail difficile et que les équipes s’entraînent pour être les plus efficaces possibles quand arrive un malheur de ce type." En fonction du caractère des gens, de leur capacité à prendre sur eux, "les chances de survie peuvent varier. C’est quelque chose d’inné ou qui peut s’apprendre. Se calmer, maîtriser sa respiration permet de consommer moins d’énergie. De résister plus longtemps au manque d’eau et de nourriture."
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