Ces disparitions font mauvais genre en période d’état d’urgence. Surtout qu’elles sont plutôt du genre imposantes. Un porte-char et un tractopelle, appartenant 25e régiment du génie de l’air (RGA) ont disparu entre le 13 et le 17 janvier. Une enquête a été ouverte, afin de comprendre comment de tels engins ont pu se volatiliser.
Une enquête de commandement a également été demandée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian auprès de l’Inspection générale des armées. Il s’agira ainsi de vérifier s’il y a eu des dysfonctionnements dans la gestion du matériel.
Lors du vol, le camion qui transportait le tractopelle sur une remorque était stationné à l’extérieur de la base militaire. Mais ces disparitions sont prises très au sérieux par l'État-Major, surtout après l’attaque au camion-bélier qui a eu lieu le 14 juillet dernier sur la Promenade des Anglais à Nice. L’attentat avait alors fait 86 victimes. Toutefois la piste terroriste n’est pas privilégiée dans cette affaire.
Le 25e régiment du génie de l’air est spécialisée dans la rénovation et l’aménagement de pistes lors des opérations extérieures.