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La 2e journée du procès de Francis Heaulme tourne au procès Patrick Dils

Par Jérémy Jeantet

Cette 2e journée du procès de Francis Heaulme devant les Assises de Metz était particulièrement attendue, avec l'audition de Patrick Dils, qui avait été lui-même condamné pour le meurtre des deux enfants de 8 ans à Montigny-lès-Metz, avant d'être blanchi.

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Cette 2e journée du procès de Francis Heaulme devant la cour d'Assises de Metz était marquée par l'audition de Patrick Dils, comme témoin, lui qui avait été acquitté, il y a 15 ans pour cette même affaire du meurtre de deux garçons de 9 ans, en 1986.

 

 

 

 

En visio-conférence depuis Bordeaux, où il réside, Patrick Dils a été interrogé pendant plus de trois heures, devant répondre à de nombreuses questions des avocats des parties civiles et de la défense.

Des questions qui ont longuement tourné autour des zones d'ombres de ses différents témoignages sur la journée du 28 septembre 1986, où deux enfants de 8 ans ont été tués à coups de pierres sur un talus SNCF de Montigny-lès-Metz.

Certaines parties civiles restent en effet convaincues de la culpabilité de Patrick Dils dans ce dossier. En 1987, il a avoué les meurtres pendant sa garde à vue, avec de nombreux détails, avant de se rétracter. Il fut quand même condamné à la prison à perpétuité en 1989 mais a fini par être acquitté en 2002, après 3 procès et 15 années en prison.

Pour la défense de Francis Heaulme, cette audition était également l'occasion d'instiller le doute dans la tête des jurés. Les questions se succèdent, entrecoupées des incidents techniques de la communication entre Bordeaux et Metz.

Jusqu'au moment où Patrick Dils craque : "Vous refaites mon procès !"

 

 

Une fois l'audition de Patrick Dils terminée, c'est au tour de Francis Heaulme de prendre place derrière la barre, face au président. Les questions commencent avec l'enfance de l'accusé, son premier meurtre, puis les autres. Certains qu'il racontent, d'autres qu'il refuse d'évoquer, lançant "Vous me salissez, vous me salissez", lorsque est mentionné le meurtre de Jean Rémy, en 1992.

S'il reconnait certains meurtres, Francis Heaulme a toujours nié ceux de Montigny-lès-Metz. Encore mardi, pour l'ouverture du procès, où il a assuré : "Montigny, ce n'est pas moi !"

Le verdict de ce procès est attendu le 18 mai prochain.

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