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La maire de Romans n'était pas au courant de l'existence de l'assaillant, elle appelle à la transparence

Par La rédaction avec Alexandre de Moussac

La commune de Romans-sur-Isère dans la Drôme est toujours sous le choc après l’attaque au couteau de samedi. Attaque que l’on pourrait qualifier de "terroriste" après que le parquet national antiterroriste se soit saisi de l’affaire. Reportage dans une ville sous le choc.

Législatives
Marie-Hélène Thoraval se présentera-t-elle aux élections législatives ?

Un reportage d'Alexandre de Moussac pour Sud Radio

 

Depuis samedi, tous les habitants de Romans-Sur-Isère ne pensent qu’à l’attaque au couteau. Tout le monde est sidéré, comme M. Khemir, gérant de la boulangerie qui jouxte la boucherie dans laquelle l’assaillant a fait sa première victime.

"On se dit que ça ne peut pas nous arriver, que ça ne peut arriver que dans les grandes villes, on ne le voit pas venir", rapporte-t-il.

Pour rappel, l'homme - Abdallah Ahmed-Osman - a pénétré dans une boucherie, y a saisi un couteau, tuant deux personnes et faisant au moins cinq blessés. Trois Soudanais sont en garde à vue, dont le tireur présumé qui vivait depuis plusieurs années dans le département avec le statut de réfugié.

 

Un drame qui "rajoute de l'émotion à l'émotion"

La maire de Romans, Marie-Hélène Thoraval, arrivée parmi les premiers sur les lieux, exprime la douleur des 33 000 habitants de la ville.

"Quelque soit le quartier, c'est l'ensemble de la ville qui est en état de choc. Le jour d'après ne sera jamais comme le jour d'avant", rapporte la maire de la ville.

Vient maintenant le temps de la prise en charge des victimes. C’est le rôle de Jérôme Bertin, délégué général de la Fédération France Victimes. Mais en temps de confinement, sa charge est encore plus difficile.

"Ce qui va rajouter de l'émotion à l'émotion déjà présente, c'est la difficulté d'organiser des obsèques, limitées en nombre de personnes, tout comme une marche blanche".

Plusieurs habitants disent bien connaître l’assaillant au couteau. Tous décrivent son état psychologique très fragile.

 

La maire n'était même pas au courant de l'existence de l'assaillant

La maire, Marie-Hélène Thoraval, pose les questions qui fâchent car elle ne savait pas, entre autres, que l’assaillant résidait dans sa commune. L'élue plaide plus de transparence, sans pour autant évoquer une problématique migratoire.

 

"J'engagerai un combat acharné pour que nous, maires des communes, soyons au courant des ressortissants qui sont sur notre territoire. Par exemple, dès lors qu'une association loue des logements auprès des particuliers, nous devons être informés des personnes qui occupent (ces logements, ndlr)."

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