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La présidente de l'association Policiers en colère retrouvée morte à son domicile

Par La Rédaction

Maggy Biskupski, présidente de l'association Mobilisation des policiers en colère née au lendemain de l'attaque de policiers à Viry-Châtillon en 2016, a été retrouvée morte lundi à son domicile, a-t-on appris de sources concordantes.

Maggy Biskupski, présidente de l'association Mobilisation des policiers en colère née au lendemain de l'attaque de policiers à Viry-Châtillon en 2016, a été retrouvée morte lundi à son domicile, a-t-on appris de sources concordantes.

"Après l'épouvantable attaque de Viry-Châtillon, Maggy Biskupski s'était engagée pour porter la voix des policiers en colère", a tweeté le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

"L'enquête judiciaire nous éclairera. Ce soir notre tristesse est profonde", ajoute-t-il.

La jeune femme de 36 ans a été retrouvée morte avec son arme de service à son domicile de Carrière-sous-Poissy, dans les Yvelines, selon une source proche de l'enquête.

Une lettre a été retrouvée. La piste du suicide est privilégiée, selon cette source.

Au micro de Sud Radio, Aurélie, de l'association Femmes des froces de l'ordre en colère, a fait part de son émotion et de sa colère : "C'est le suicide de trop. Il ne faut rien dire dans ce pays, rien dénoncer. La police nationale doit se tenir droite, baisser les yeux et tout accepter. Merci au devoir de réserve qui sert bien ce gouvernement. On en est à 76 suicides depuis le début de l’année. Je ne sais pas si les gens se rendent compte, si le gouvernement se rend compte..."

Policière à la brigade anti-criminalité des Yvelines, Maggy Biskupski était visée ainsi que trois collègues, par une procédure de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) pour  "manquements" à leur devoir de réserve.

Elle était la présidente de l'association Mobilisation des policiers en colère (MPC), constituée lors de la fronde policière qui avait suivi l'agression aux cocktails molotov de deux policiers à Viry-Châtillon le 8 octobre 2016, en Essonne.

Cette attaque avait révolté les forces de l'ordre et provoqué une fronde inédite parmi les policiers. Nombre d'entre eux avaient bravé leur devoir de réserve et défilé durant plusieurs semaines à Paris et ailleurs en France pour exprimer leur "malaise" face à la "haine anti-flics", et dénoncer leur manque de moyens.

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