La scène a rapidement été relayée par l’ensemble des médias nationaux française. Ce jeudi, la candidate Les Républicains dans la 2ème circonscription de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, a été sévèrement bousculée par un passant mécontent en plein tractage sur un marché parisien. Alors que la candidate est tombée et a perdu connaissance plusieurs minutes, une vague d’indignation s’était levée dans l’ensemble de la classe politique contre cette agression. Le principal suspect, Vincent Debraize, âgé de 55 ans et maire de la commune de Champignolles (Eure), s'est rendu de lui-même samedi matin à la convocation des policiers chargés de l'enquête.
L’avocat de NKM espère "une réponse judiciaire à la hauteur"
Placé en garde à vue "pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public" et confrontée à la victime, il a cependant "nié les faits", selon l’avocat de NKM, Xavier Autain, dans des propos confiés à l'AFP. "C'est une agression grave sur une élue de la République et j'espère une réponse de l'institution judiciaire à la hauteur", a ajouté celui-ci.
Le suspect avait parrainé la candidature d’Henri Guaino à la présidentielle
Photographié par un journaliste de l’AFP et identifié "après des témoignages et grâce à l'exploitation de la vidéo-surveillance" selon une source policière, Vincent Debraize aurait notamment traité Nathalie Kosciusko-Morizet de "bobo de merde" au cours de l'incident et l’aurait accusé d’être responsable de l’élection d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris. À noter qu’il fait partie des 33 maires à avoir parrainé la candidature à la présidentielle d'Henri Guaino, qui se présentait aux législatives face à NKM dans cette même circonscription en tant que dissident Les Républicains.
(Avec AFP)