On en sait plus sur les conditions du crash de l'A320 survenu dans les Alpes du Sud, suite à la conférence de presse du procureur de Marseille ce midi. Le copilote était seul aux commandes au moment de l'accident. Il a agi avec "une volonté de détruire l'avion", a annoncé le procureur de la République de Marseille. Le magistrat faisait le point sur le contenu de la fameuse boîte noire et l'enregistrement des conversations dans le cockpit avant le crash.Dans l'enregistrement, on entend le copilote refuser d'ouvrir la porte de la cabine de pilotage au commandant de bord qui était sorti et le commandant taper de façon répétée sur la porte. Le copilote n'était pas répertorié comme terroriste, il était conscient jusqu'au crash, car l'enregistrement permet aussi d'entendre sa respiration normale. La thèse de l'homicide volontaire est donc privilégié, d'autant que, selon le procureur, le copilote aurait manipulé les boutons du flight monitorinq system pour actionner la descente de l’appareil. "L’action sur ce sélectionneur d’altitude ne peut être que volontaire", affirme le procureur.De leur côté, les familles de victimes sont attendues à Seyne-les-Alpes cet après-midi. Deux avions avec des familles à bord se sont posés à l'aéroport de Marseille-Provence ce matin vers 11h. Sur place, les opérations de recherche ont repris vers 8h. Des médecins légistes, accompagnés de gendarmes, se trouvent sur les lieux du crash. Le chef du gouvernement espagnol s'est dit "bouleversé par ces révélations".
Le copilote a “volontairement permis la chute de l’avion”
Par Lucie Blanchard
Le copilote allemand de l’A320, Andreas Lubitz, 28 ans, a donc “volontairement permis la chute de l’avion”, selon les révélations du procureur de Marseille ce midi.