Le maire de Béziers condamné à 2 000 euros d’amende pour "provocation à la haine et la discrimination" par le tribunal correction. Robert Ménard était poursuivi pour avoir écrit sur Twitter : "La preuve la plus éclatante du grand remplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe".
#rentreedesclasses : la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe. ..
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) September 1, 2016
Le tribunal a également accordé entre un euro symbolique et 1 000 euros de dommages et intérêts, et 1 000 euros de frais de justice à sept associations antiracistes parties civiles, dont la LICRA, le MRAP, la Ligue des droits de l'Homme, SOS racisme et la Maison des potes.
L'avocat du maire de Béziers avait plaidé la relaxe
Lors du procès, le procureur avait requis 1 800 euros d'amende contre le maire de Béziers. Il considérait que Robert Ménard avait "montré du doigt des gosses" qu'il décrit comme un poids pour la communauté nationale. "Il les réduit à leur religion, peu importe qu'ils aient la nationalité française ou ne pratiquent pas cette religion", avait dénoncé le procureur.
De son côté, l'avocat de Robert Ménard avait plaidé la relaxe en appelant le tribunal à ne pas prononcer "une peine de mort de la liberté de penser". Sur Twitter, l'élu a réagi à sa condamnation annonçant sa volonté de faire appel. En outre, il affirme "dire la réalité" parce que c'est son "job d'élu".
C'est une décision de circonstance. Si dire ce que l'on voit est un délit... Je fais évidemment appel. https://t.co/MyccGHU1gN
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) April 25, 2017
Dire la réalité c'est mon job d'élu. Je décris, je ne juge pas ! https://t.co/caRSJz6RPl
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) April 25, 2017