Le maire de Mâcon leur refuse une salle publique car ils veulent l’utiliser pour du trafic de drogue : ils brûlent bâtiments publics et véhicules.
Mâcon : une salle de réunion pour dealer
De violents affrontements se sont déroulés entre les forces de l’ordre et ces jeunes du quartier des Saugeraies. "Vers 23 h, dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe de jeunes a mis le feu à différents bâtiments publics, explique Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon. Les affrontements avec les forces de l’ordre ont cessé vers 4 h du matin. Ils ont dégradé trois bâtiments, dont deux pour les enfants. Ils nous reprochent de ne pas leur avoir donné une salle pour pouvoir se réunir. "
"Mais nous pensons que cette salle demandée par certains aurait une autre finalité que salle de réunion." En effet, certains d’entre eux désirent en fait utiliser une salle publique pour faire du trafic de drogues. "Sept véhicules sont brûlés, un tractopelle, des barrières, des poubelles et trois bâtiments." Un jeune homme de 19 ans a été arrêté en flagrant délit, précise la procureure de Mâcon.
Le maire refuse une salle publique à des dealers, en réponse, ils brûlent des bâtiments publics et des véhicules à Mâcon : "Il faut rendre la législation sur le terrorisme applicable au trafic de drogue" réclame Jean-Patrick Courtois #GrandMatinhttps://t.co/fnkJt9tIp2 pic.twitter.com/7HEDHDFuO4
— Sud Radio (@SudRadio) January 21, 2025
Appliquer la législation antiterroriste
Comment réagir ? Jean-Patrick Courtois, maire LR de Mâcon, souhaite appliquer au trafic de drogue la législation sur le terrorisme. "C’est un véritable fléau, dans nos villes et nos campagnes. Il y a un argent fou à gagner, et nous avons des moyens traditionnels qui ne sont plus adaptés. Je souhaite que l’on fasse pour la drogue ce que l’on a fait pour le terrorisme."
"Un argent fou circule, ils sont en train de tout ajouter, ce n’est pas possible. Un tag précise que ces jeunes mettront tout à feu et à sang tant qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent. C’est de la préméditation. Ce n’est pas une manifestation de jeunes. Je me battrai jusqu’au bout, je ne laisserai pas ce quartier abandonné." Alors que Mâcon, 35.000 habitants, est la ville la plus pauvre de la région Bourgogne, les dégâts sont supérieurs à un million d'euros. Une somme qui ne sera pas prise en charge par les assurances...
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