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Meurtre d’Alexia Daval : "Les enquêteurs ont aujourd’hui des indices considérables"

Par Benjamin Jeanjean

Onze jours après la disparition d’Alexia Daval, les obsèques de la joggeuse seront célébrées ce mercredi. Jean-Marc Florand, avocat de sa famille, a fait part de sa confiance dans l’avancée de l’enquête au micro de Sud Radio.

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C’est un fait divers de plus, comme on en a malheureusement l’habitude. Âgée de 29 ans, Alexia Daval est décédée il y a près de deux semaines maintenant, elle qui avait disparu lors d’un jogging dans les environs de la commune de Gray, en Haute-Saône. Alors que le corps de la jeune femme – probablement morte par asphyxie – a été retrouvé brûlé, ses obsèques auront lieu ce mercredi après-midi à 14h30 dans cette même localité. Avocat de la famille d’Alexia, Me. Jean-Marc Florand était l’invité du Grand Matin Sud Radio pour évoquer cette affaire judiciaire qui devrait, selon lui, se dénouer rapidement.

"Je n’ai pas encore eu accès aux pièces du dossier puisque je n’ai été désigné que lundi, mais en croisant un certain nombre d’informations, il me semble que ce n’est pas un crime compliqué, une histoire énigmatique ou à tiroirs, comme on a pu le voir avec certains faits divers tragiques dans le passé. Je pense que c’est une affaire relativement simple, qui a lieu dans une petite ville (5000 habitants) où il n’y a pas un grand brassage de population. Ce n’est pas Paris ou la Seine-Sain-Denis, il n’y a pas un million de personnes qui circulent le matin et le soir...", indique-t-il.

"Ça ne devrait pas être très compliqué"

Alors que le souvenir de l’affaire Grégory ressurgit aujourd’hui avec ce drame, l’avocat refuse la comparaison entre les deux enquêtes. "L’affaire Grégory était une affaire de famille, avec de nombreux intervenants. Deuxièmement, les investigations menées à l’époque étaient lamentables, tout le monde avait piétiné les indices ! Alors que là, le procureur de la République de la Haute-Saône a vu juste dès le début et a engagé des moyens humains, techniques et scientifiques considérables dès les premières heures. Les enquêteurs ont déjà aujourd’hui un nombre d’indices considérable, des témoignages relevés à chaud et non pas approximatifs, des indices sur le lieu où a été retrouvé le cadavre, une autopsie complémentaire à venir, etc. Je suis donc certain qu’ils ont refermé la plupart des portes ouvertes et qu’ils se concentrent sur une, deux ou trois portes. Entre les progrès de la médecine légale, la téléphonie et la vérification des alibis, ça ne devrait pas être très compliqué à ce stade-là d’avoir un certain nombre de suspects", martèle-t-il.

"Vous aurez le droit de me traiter d’imbécile si l’histoire n’aboutit pas, mais je suis tout à fait confiant, vu les moyens considérables engagés, sur le fait que cette affaire aboutisse rapidement. Quand vous êtes confrontés à un drame de cette ampleur, ce que veulent les parents une fois le temps du deuil et des obsèques passé, c’est une réponse aux trois questions fondamentales : Qui ? Pourquoi ? Comment ?", conclut-il.

Retrouvez en podcast l’interview de Jean-Marc Florand dans le Grand Matin Sud Radio

 

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