Le suspect du meurtre d’une fillette de cinq ans dans les Vosges a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Meurtre dans les Vosges : le discernement du suspect pas aboli
Le procureur de la République explique que l’expertise psychiatrique a décelé une altération du discernement et une dangerosité pour les autres. "Cela veut dire que l’on n’est pas dans le cas de l’abolition du discernement, précise le docteur Pierre Lévy-Soussan, psychiatre et pédopsychiatre. Quand la pathologie sous-jacente affecte la notion de réalité, de bien, de mal."
"L’altération est un processus partiel qui permet un contact avec la réalité. Donc la pathologie sous-jacente, d’une certaine façon, n’envahit pas complètement l’appréciation de la réalité. D’autres expertises seront sans doute menées sur le suspect de ce meurtre."
🔴 Quelle expertise psychiatrique à venir pour le suspect du meurtre d'une fillette dans les #Vosges ?
⤵️ La réponse du Docteur Pierre Lévy-Soussan (psychiatre et pédopsychiatre)
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— Sud Radio (@SudRadio) April 28, 2023
"Un travail de synthèse à plusieurs"
Comment se déroulent-elles ? "Une expertise psychiatrique prend en compte tous les éléments de vie du patient. C’est-à-dire le travail fait antérieurement pour les délinquants sexuels, dans le cadre de la prise en charge. L’histoire familiale, les rapports faits avant, le suivi thérapeutique et éducatif. Entre la justice, le sanitaire et le champ social, c’est un travail considérable."
"Cela permet d’apprécier toute la clinique de l’agir, tous les risques de dangerosité et de potentialité de récidive. C’est un travail de synthèse à plusieurs, dont le psychiatre n’est qu’un des éléments d’évaluation. Cela représente 20 à 30 heures de travail plus les entretiens. Le temps que l’on prend est nécessaire."
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