C’est en sortant de son collège vendredi 7 février à Épinay-sur-Orge que Louise, 11 ans, a disparu. Son corps a été retrouvé le lendemain non loin, dans le bois des Templiers.
Meurtre de Louise : "Raisonner l'inquiétude"
La peur règne, la population à proximité s’inquiète que le coupable soit en liberté. "La peur est suscitée par le fait que l’on ne connaisse pas les éléments de l’enquête, estime Alexandre Touzet, vice-président en charge de la sécurité au Conseil départemental. Nous n’avons rien qui rattache à la victime, au lieu ou à la famille. On se dit que ce fait aurait pu être rattaché à une autre victime."
"Ce qui contribue à la peur, c’est le manque d’éléments matériels permettant de comprendre ce qui est arrivé. Un ou des criminels sont donc dans la nature. Il faut raisonner cette inquiétude, accompagner ces jeunes. Cela va être le travail de la cellule d’écoute mise en place par l’Assemblée Nationale. Des professionnels seront là pour les accueillir."
Meurtre de Louise : toujours pas de suspect ?
"Nous manquons d'éléments pour comprendre ce qu'il s'est passé. Cette jeune adolescente n'est pas du tout identifiée comme étant 'problématique' " - @TOUZETalexandre, vice-président en charge de la sécurité au @CDEssonne pic.twitter.com/KoTzQyXaev
— Sud Radio (@SudRadio) February 10, 2025
Essonne : des records d'insécurité
"La peur est légitime mais il faut savoir la raisonner, juge Alexandre Touzet, vice-président en charge de la sécurité au Conseil départemental. Les enquêteurs n’auraient aucune piste. Aujourd’hui, on a une famille et une jeune adolescente qui n’ont pas été identifiés comme problématiques. Nous n’avons pas de circonstances de temps et de lieu qui rattache ce crime à une ville précise. D’autres villes de l’Essonne sont structurellement violentes, mais c’est une ville calme."
"L’insécurité de droit commun est forte, je ne l’ai jamais nié. L’Essonne concentre 25% des rixes nationales, avec un taux de violence intra-familiales extrêmement important. Du narcotrafic comme partout, peut-être un peu plus qu’ailleurs. Nous sommes déficitaires en termes de présence de policiers, de gendarmes… Nous réclamons depuis 30 ans d’être mis au niveau des autres départements franciliens au regard de notre démographie et de nos problèmes de délinquance. À mon avis, sauf preuve du contraire, nous ne sommes pas sur le type de délinquance que l’on connaît."
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