"Un crime odieux", selon Emmanuel Macron. Les obsèques de la jeune Philippine, étudiante de Dauphine de 19 ans assassinée par un homme sous OQTF, ont lieu ce vendredi à Versailles.
"On est tous sous le choc"
De nombreux étudiants de Paris-Dauphine seront sans doute présents. "Des étudiants seront présents, certains d’entre nous iront individuellement, confie Germain Kuen étudiant à Paris-Dauphine, président du syndicat étudiant UNI Paris-Dauphine. Un rassemblement est aussi prévu dimanche après-midi à Denfert-Rochereau, à Paris. Pour dire que l’on est tout sous le choc. J’ai une pensée pour les proches de Philippine, sa famille, ses amis. On les soutient dans cette épreuve."
"Elle n’aura même pas connu ses vingt ans. Je ne la connaissais pas personnellement. Mais c’était une jeune femme généreuse et intelligente. Aujourd’hui, la communauté est sous le choc. Une minute de silence a été organisée lundi à Dauphine à l’initiative d’étudiants."
Mort de Philippine : "Il y a un sujet d’insécurité qui se pose depuis longtemps, et de manière croissante, concernant le bois de Boulogne. On a peur" témoigne Germain Kuen (syndicat étudiant UNI Paris-Dauphine) #GrandMatin https://t.co/gJygi0UD1r pic.twitter.com/sPd1nlWvbB
— Sud Radio (@SudRadio) September 27, 2024
Philippine, Lola, Mathis, Thomas...
L’ambiance est-elle pesante à Dauphine, alors que Philippine a été tuée tout près ? "Les circonstances sont encore assez troubles. Elle devait rejoindre le métro pour rentrer chez elle. Mais on l’a retrouvée aux abords du bois de Boulogne. Il y a un sujet d’insécurité qui se pose depuis un certain temps concernant le bois de Boulogne. Pas aux abords immédiats de Paris-Dauphine."
"Dans la communauté étudiante, il y a un sentiment d’incompréhension et de peur. C’est un acte barbare qui n’a jamais été commis dans l’histoire de l’université. On n'a jamais connu un drame aussi ignoble. Il y a un temps pour le recueillement, mais les responsables politiques vont devoir se retrousser les manches. Ce n’est pas forcément de la récupération, il y a beaucoup de fatigue. Avant Philippine, il y a déjà eu le jeune Mathis, la jeune Lola, le jeune Thomas à Crépol. Il y a besoin de solutions maintenant."
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