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Mortalité routière : un bilan encourageant mais à prendre avec des pincettes

Par Benjamin Jeanjean (avec AFP)

Il y a eu en juillet 2017 moins de morts sur les routes qu’en juillet 2016. Mais ce constat de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) doit être interprété avec prudence au vu des chiffres annuels.

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Moins de morts sur les routes en 2017 qu’en 2016 ? C’est ce que pourraient laisser penser les derniers chiffres publiés ce lundi par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), qui assure que le nombre de décès sur les routes a diminué de 2,8% en juillet 2017 par rapport à juillet 2016 (346, contre 356 l’an dernier). Problème, sur l’année écoulée, le nombre de morts sur les routes est cette fois… en hausse (+0,8%, 27 morts supplémentaires). C’est la troisième année consécutive, après douze ans de baisse, que la mortalité routière augmente, une première depuis 1972.

"Quand les chiffres de mortalité sont en baisse on ne peut que se réjouir, mais il faut rester prudent, car on en est encore à une légère hausse sur les douze derniers mois. On tend vers une certaine stabilisation, et on va tout faire pour être dans le négatif avant la fin de l'année", a déclaré à l'AFP le délégué interministériel à la sécurité routière.

Les cyclistes, piétons et seniors de plus en plus exposés

Dans le détail, l'ONISR souligne par ailleurs la hausse de la mortalité des cyclistes (+20% en chiffres cumulés sur 12 mois comparés à 2010), des piétons (+13%) et des seniors de plus de 65 ans (+19%). La mortalité des jeunes de 18 à 24 ans est, elle, en baisse (-27%). Les principales causes d'accident restent la vitesse excessive (facteur d'un accident mortel sur trois) et l'alcool (29% des accidents mortels).

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