Le département de la Dordogne n'a pas été épargné par les orages la nuit dernière et les fortes précipitations ont entraîné des inondations, notamment dans la vallée de l'Isle, où la montée des eaux a quasiment atteint les 1m, nécessitant environ 200 interventions des pompiers. La petite commune de Montrem a particulièrement été touchée.
C'est avec stupéfaction que les riverains se sont en effet réveillés les pieds dans l'eau ce lundi après qu'un déluge a frappé la région aux alentours de 3 heures du matin. Les dommages sont considérables dans ce petit village d'à peine 1 200 âmes, qui avait déjà dû subir les affres de la météo, la veille. Certains axes de communications sont fermés et l'ensemble du centre ville est inondé, comme en attestent certaines photographies postées sur Twitter par la préfecture, ou encore certains de nos confrères comme Vincent Hénin.
Madame la préfète s’est rendue à Montrem et à Saint-Astier pour constater les dégâts causés par les pluies et l’orage de la nuit dernière. L’Etat exprime sa solidarité avec ceux qui on été touchés et sera à leurs côtés pour les aider dans les démarches. pic.twitter.com/LRps6iM9oT
— Préfet de Dordogne (@Prefet24) 11 juin 2018
Après une nuit d’orages, inondations historiques dans le petit village de Montrem en Dordogne pic.twitter.com/yFVI0gcREe
— Vincent Hénin (@vhenin) 11 juin 2018
Joint par téléphone, le maire, Jacques Ranoux, fait le point sur la situation. "Il y a eu effectivement une inondation très rapide sur le vieux bourg autour de la mairie avec beaucoup d'eau et de force, des maisons ont été inondées", rapporte-t-il, tout en ajoutant que le plus dur semble passé. "C'est le retour au calme, on fait le point un peu sur les dégâts. Il n'y a pas de dégâts humains, que du matériel. Mais bon, pour certaines familles, c'est quand même très douloureux", précise-t-il. Et l'intéressé d'indiquer au passage que l'hôtel de ville a lui aussi souffert de la rapide montée des eaux. "Notre mairie a été inondée, la salle du Conseil, la bibliothèque, c'est donc un décor un peu triste ce matin", confie-t-il ainsi, fataliste.
Propos recueillis par Martin Arnal