Selon le dernier décompte disponible du ministère de l'Enseignement supérieur, 60.755 candidats, sur un total de 900.000, n'avaient pas reçu jeudi soir d'offre d'affectation: 34.434 lycéens et 26.321 candidats en réorientation ou scolarisés à l'étranger.
Jeudi, "88,6% des candidats lycéens ont eu une proposition, on était à 83% l'an dernier" à la même date, indique-t-on dans l'entourage de la ministre, Frédérique Vidal. De même source, on se félicite que la procédure soit allée "plus vite", apportant davantage de "sérénité dans les lycées".
Le ministère a promis des chiffres actualisés vendredi dans la journée.
Pour améliorer la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur, qui avait notamment été critiquée l'an dernier pour des délais de réponse trop lents, le gouvernement a choisi cette année de raccourcir le calendrier afin de remettre plus rapidement dans le système les places refusées.
L'an dernier, la phase principale se terminait le 5 septembre. Et certains n'étaient toujours pas fixés sur leur sort quelques jours seulement avant la rentrée.
"Finalement les chiffres sont assez semblables à ceux de l'an dernier; on voit juste une légère amélioration dans les délais, avec des réponses qui arrivent un peu plus en amont", estime Orlane François, présidente de la Fage, premier syndicat étudiant, qui a soutenu la réforme de l'université et la mise en place de Parcoursup.
Pour tous ceux qui vont rester sans réponse à compter de vendredi soir, il est conseillé de regarder les places vacantes de la phase dite "complémentaire", ouverte depuis le 25 juin.
Une possibilité qui leur sera offerte jusqu'au 13 septembre. Les candidats peuvent aussi solliciter la Commission d'accès à l'enseignement supérieur (CAES) de leur rectorat, qui essayera de leur proposer une solution adaptée.