Victime du "Gang des Barbares" en 2006, Ilan Halimi, jeune homme français de confession juive, restera comme "la première victime de l'antisémitisme en France au XXIe siècle", pour Yonathan Arfi, vice-président du Crif, invité de Sud Radio ce lundi matin.La plaque en sa mémoire a été vandalisée, ce samedi, à Bagneux (Hauts-de-Seine), commune dans laquelle Ilan Halimi avait été enlevé puis séquestré pendant trois semaines avant d'être assassiné, en février 2006. "On souille la gloire d'un homme, mais aussi le combat contre l'antisémitisme dans notre pays. Cette plaque venait commémorer les victimes de l'antisémitisme en général et les valeurs de notre pays", a expliqué Yonathan Arfi au micro de Sud Radio.Une enquête a été ouverte pour "dégradation volontaire", même si le parquet préfère rester prudent avant d'affirmer à 100 % le caractère intentionnel de cet acte de vandalisme. Youssouf Fofana, considéré comme le leader du "Gang des Barbares", a été condamné, pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre d'Ilan Halimi, à la réclusion criminelle à perpétuité.
Plaque d'Ilan Halimi vandalisée : "On souille la gloire d'un homme"
Par Jérémy Jeantet
Ce samedi, la plaque en mémoire d'Ilan Halimi, ce jeune homme enlevé, séquestré, puis assassiné en raison de sa confession juive, a été retrouvée vandalisée à Bagneux (Hauts-de-Seine). "On souille la gloire d'un homme, mais aussi le combat contre l'antisémitisme dans notre pays", selon Yonathan Arfi, vice-président du Crif.