Que s’est-il passé à Nice ? Deux policiers sortaient de soirée et se sont fait accoster par des individus que leur ont proposé des produits stupéfiants.
Nice : deux policiers agressés et frappés au sol
"Immédiatement, mes collègues ont refusé, et se sont présentés en qualité de policiers, raconte Bruno Bartocetti, porte-parole du syndicat Unité pour la zone sud. Ces individus sont alors partis chercher du renfort, des amis pour en découdre avec eux. Ils sont tombés sur eux et les ont frappé à huit, à terre. Nos deux collègues ont eu quatre jours d’ITT, et sont actuellement en arrêt de travail."
"Ils ont aussi été psychologiquement très touchés, de même que leur famille et leurs enfants. Ces policiers étaient en civil, mais quand on décline sa qualité, on est en fonction. Ils ont provoqué ces policiers et on connaît la suite. Au bout de quelques minutes, ils ont estimé qu’il fallait cesser de donner des coups, car cela aurait pu entraîner la mort."
Deux policiers lynchés à Nice, les agresseurs remis en liberté : "Dans cette société, les policiers doivent s'excuser ! On est blessés, et pendant ce temps, ces lâches sont en liberté ! Et ça ne dérange pas ce juge !" déplore Bruno Bartocetti #GrandMatinhttps://t.co/hGxfTnuuAx pic.twitter.com/d0uLjrJbht
— Sud Radio (@SudRadio) December 16, 2024
Relâchés par le juge des libertés
"Sur les huit, cinq ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils comparaissent demain, mais sont en liberté." En effet, alors que le parquet demandait leur placement en détention provisoire, le juge des libertés a finalement décidé de les libérer, malgré cette agression. "On a des lâches qui sont en liberté alors qu’ils ont frappé des policiers au sol."
"Cela veut dire que lorsque l’on parle de justice, il faut faire la part des choses. Vous avez des individus connus des services de police pour trafic de stupéfiants. On n’a aucune garantie qu’ils vont comparaître. Dans cette société, il faut se justifier d’être policier. On est pris à partie, blessés, et des individus sont laissés libres, partent en week-end. Et cela ne dérange pas ce juge. Cela a de quoi choquer la population française. Vous avez 14 000 policiers blessés par an, dont la moitié par agression."
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