Plus de cinq ans après les faits, Abdelkader Merah est aujourd’hui jugé par la cour d’assises spéciale de Paris pour "complicité d’assassinats" suite à la série de meurtres à caractère terroriste commise par son petit frère Mohamed au printemps 2012 dans la région de Toulouse. Parmi les proches des victimes présents à Paris ce lundi figure notamment Samuel Sandler, père du professeur de l’école juive tué avec ses deux enfants de 3 et 5 ans le 19 mars 2012.
"Ce sont des pourris"
Au micro de Sud Radio, Samuel Sandler a du mal à cacher sa rancœur suite à la tragédie qu’il a subie. "Nous sommes dans un État de droit, il est donc tout à fait normal que la pire des crapules puisse être jugée et défendue. À titre personnel, je n’attends rien. Ce sont des pourris, qu’ils pourrissent dans un trou et qu’on n’en parle plus. Que l’on parle des victimes et non plus des assassins", lance-t-il.
La mère des frères Merah ne croit à la culpabilité de son fils aîné comme complice de Mohamed @sudradio pic.twitter.com/Mk4x7Ht7Ua
— Christine Bouillot (@ChrisBouillot) 2 octobre 2017
"C’est son maître à penser, son maître à tuer. Heureusement qu’il n’est plus en vie, sans ça il y aurait toujours des bonnes âmes pour trouver des circonstances atténuantes. J’ai le mérite d’être envie par rapport à mon fils et mes deux petit-fils, c’est déjà beaucoup", ajoute-t-il en référence à Mohamed Merah et sa relation avec son grand frère.
Propos recueillis par Christine Bouillot.