Malik, propriétaire de plusieurs appartements dans une résidence originellement destinée à des étudiants, tente depuis plusieurs mois de rendre les lieux à ses locataires. Les squatteurs ne veulent pas quitter les lieux, et vont jusqu’à se défendre.
Des squatteurs maîtres de 277 appartements
"Nous sommes 144 propriétaires face à des délinquants et des criminels, explique ce propriétaire. À la base, il s’agissait d’une résidence étudiante. Il n’y avait que deux ou trois étudiants. Petit à petit, cela a commencé par deux-trois squats. Ils venaient, fracturaient une porte, rentraient."
"En fait, souvent, ils se connaissent bien entre eux. Ils ont commencé à en appeler d’autres. Ils arrivent directement en bus devant. Au début, on a subi, monté une association pour essayer de freiner. Il faut savoir qu’il y a 277 logements, et plus du tout d’étudiants."
"Ils se promènent avec des machettes ! Ils dépouillent tout le monde ! Il y a déjà eu un meurtre ! Ce sont des délinquants criminels !" : Le témoignage ahurissant de propriétaires squattés à Marseille #GrandMatin https://t.co/NiHEqVV7on pic.twitter.com/KvY9CVOxhL
— Sud Radio (@SudRadio) May 30, 2024
La police manque de moyens
"Nous sommes dans le 14e arrondissement de Marseille, précise Malik, propriétaire de plusieurs appartements dans cette résidence squattée. Aujourd’hui, les locataires ne tiennent pas longtemps, car ils se font agresser. Ils viennent carrément avec des disqueuses pour découper les portes blindées quand on en met une. Il n’y a plus de loi."
Que font les pouvoirs publics ? "Pour moi, rien ne se passe. La police, je pense, est en manque de moyens. On voit que l’on est plus en sécurité. On a rencontré la maire, le sous-préfet de police, le directeur de cabinet… Il ne faut pas chercher bien loin : les gens se promènent avec des machettes et dépouillent tout le monde. Il y a déjà eu un meurtre."
Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.
Cliquez ici pour écouter "C'est à la une"