C’est le nouveau fléau de la sécurité routière au volant : la conduite sous l’emprise de stupéfiants.
Stupéfiants : un plan Marshall sur la sécurité routière
Constate-t-on une augmentation des accidents sous stupéfiants ? "En tout cas, il faut se poser la question de ce que l’on fait, juge Norbert Pirault, porte-parole de l’association Victimes et Citoyens. Nous avons trois jeunes policiers morts dans des conditions dramatiques. Je pense à leur famille. Il y a quelques mois, c’était un humoriste qui faisait l’actualité."
"Maintenant, il faut vraiment un plan Marshall sur la sécurité routière. Lancer des annonces, c’est une bonne chose. Mais je pense qu’il faut vraiment discuter ensemble, assureurs, policiers, et sortir de cette situation. Je pense que l’on peut trouver quelque chose."
🔴 #Drogue au volant
🗣️Norbert Pirault (@victimetcitoyen) : "On compte les morts ! J'appelle à un plan Marshall pour la sécurité routière. Ce n’est pas en retirant 12 points comme le propose #Darmanin que ça va changer quelque chose..."
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— Sud Radio (@SudRadio) May 26, 2023
Retirer le permis ne suffit pas
La lutte contre l’alcool au volant a plutôt fonctionné. "Aujourd’hui, on parle de retirer les douze points à une personne qui a consommé de la drogue, résume Norbert Pirault, porte-parole de l’association Victimes et Citoyens. D’accord. Est-ce que, franchement, cette personne qui conserve la voiture, continue de consommer de l’alcool et de la drogue, va ne pas prendre sa voiture pour aller chez des amis, continuer de faire la fête ? Je ne pense pas."
"Retirer le permis, c’est une chose. Il faut retirer également la voiture." Quid de peines de prison ? "Pourquoi pas, mais la prison est-elle vraiment une solution quand on sait ce qu’il s’y passe ? Avec la surpopulation carcérale, il va falloir en construire. La drogue, l’alcool, ce sont des maladies. Il faut soigner la maladie, et cela coûte de l’argent."
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