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Surirradiés d'Epinal : peines réduites en appel pour les médecins

Par Jérémy Jeantet

La cour d'appel de Paris a réduit à du sursis les sanctions prononcées en première instance à l'encontre des médecins dans l'affaire des surirradiés d'Epinal.

Pas de prison ferme, finalement, pour les médecins condamnés dans l'affaire des surirradiés d'Epinal. Alors qu'ils avaient écopé de 18 mois ferme en première instance, la cour d'appel de Paris a décidé, jeudi, de réduire leur sanction à de la prison avec sursis, tout en confirmant la culpabilité des deux médecins et du radiothérapeute dans cette affaire.Une déception du côté des victimes. Invité de Sud Radio ce jeudi matin, leur avocat, Me Gérard Welzer, expliquait que "les familles des victimes ne comprendraient pas que les responsabilités pénales des médecins ne soient pas établies et que les peines ne soient pas confirmées". La cour d'appel a pourtant estimé que la prison ferme ne devait servir qu'en dernier recours. Plusieurs centaines de patients, traités pour des cancers, ont subi des surirradiations pendant leur traitement. Douze d'entre eux sont décédés et beaucoup plus ont gardé de graves séquelles.

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